Le match : 0-4
Alors que le déluge au-dessus de l'Allianz Riviera a un
temps fait craindre le report du match, Monaco a bel et bien pris l'eau,
pour la première fois depuis très longtemps, face à des Niçois
retrouvés. Le Gym bégayait depuis le début de saison, et s'est réveillé
au meilleur moment, pour mettre fin à l'incroyable série d'invincibilité
de l'ASM en Championnat (24 matches : 22 succès, 2 nuls). Après 16
victoires de suite, la bande à Jardim a pris une leçon de réalisme sur
le terrain niçois (0-4), comme la saison dernière (0-4, 22 septembre
2016). Une lourde défaite qui laisse l'ASM à trois longueurs derrière le
PSG.
Alors que Jardim alignait le même onze de départ pour la
quatrième fois de suite, le bel équilibre - vu notamment face à l'OM
(6-1) - n'a pas fonctionné. Si l'ASM a globalement été supérieure dans
la conservation, elle n'a pas su être tranchante dans le dernier geste,
cadrant ainsi son premier tir à la 84e. Pire, l'équipe a multiplié les
erreurs, collectives et individuelles, parfaitement exploitées par le
Gym. Sidibé a craqué le premier en accrochant bien inutilement Balotelli
dans la surface (6e), pour le premier des deux buts de l'Italien (voir par ailleurs).
Puis le bloc monégasque a été poreux pour laisser Plea faire le break (18e). Pourtant plus pressant, Monaco a coulé définitivement à l'heure de jeu, avec un Balotelli totalement esseulé devant Subasic (60e). Le bloc niçois est resté imperméable, guidé par un Jean-Michaël Seri impérial, semble-t-il remis du choc psychologique de son transfert avorté au Barça. Les entrées de Ghezzal, Carrillo et Jovetic – sa première avec le maillot monégasque – n'ont pas changé la physionomie du match. Le cauchemar monégasque s'est poursuivi avec un quatrième but en contre du jeune Ganago (18 ans), tout juste entré en jeu. De quoi lancer enfin la saison du Gym.
Puis le bloc monégasque a été poreux pour laisser Plea faire le break (18e). Pourtant plus pressant, Monaco a coulé définitivement à l'heure de jeu, avec un Balotelli totalement esseulé devant Subasic (60e). Le bloc niçois est resté imperméable, guidé par un Jean-Michaël Seri impérial, semble-t-il remis du choc psychologique de son transfert avorté au Barça. Les entrées de Ghezzal, Carrillo et Jovetic – sa première avec le maillot monégasque – n'ont pas changé la physionomie du match. Le cauchemar monégasque s'est poursuivi avec un quatrième but en contre du jeune Ganago (18 ans), tout juste entré en jeu. De quoi lancer enfin la saison du Gym.
Le joueur : Balotelli, le réveil
Endormi depuis le début de saison, au point d'agacer
sérieusement les supporters niçois, Mario Balotelli s'est réveillé en
plein derby pour se faire pardonner. Souvent brillant lors des chocs,
Super Mario s'est fendu d'un doublé sans forcer son talent. D'abord, il a
obtenu un penalty en étant accroché par Sidibé, et l'a transformé en
toute décontraction (6e). Volontaire dans le jeu, sans être
transcendant, il a signé un doublé en reprenant froidement un centre de
Souquet (60e). L'Italien a fait son boulot, avant de sortir sous
l'ovation de l'Allianz Riviera (74e). Il avait quitté le terrain sous
les sifflets contre Naples.
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق